Identité (Inter)nationale...
Un jour peut-être vous aussi avez fait face à cette frayeur, cette petite angoisse si particulière, en plein milieu d'une dissert. de philo (ou même d'histoire-géo ?) : la fameuse crainte du HORS-SUJET !
"Oui cher(e) élève, votre réponse est tout à fait pertinente, seulement... elle ne répond pas à la question !"
(mouahaha)
Hé bien chères toutes, chers tous, il me semble que nous sommes en train de mettre sur pied un concept tout à fait nouveau : le HORS-CONTEXTE !
"Oui cher(e) ami(e), il y a beaucoup de choses à débattre, seulement... vous ne posez pas la bonne question !"
(là c'est moins drôle)
A l'heure de la mondialisation, de l'ouverture aux cultures, de rencontres diverses et variées, que nous avons l'air ringards et si égocentriques, pauvres Français(e)s à parler d'
Identité Nationale...!
Oui j'entends déjà dans mon oreille gauche quelqu'un me souffler qu'il y a 2 milliards et demi d'habitants qui se bougent pour essayer d'exister dans ce monde, et que pendant ce temps, nous, on disserte sur notre nombril.... On n'a pas arrêté de nous (enfin c'est peut-être juste moi !) répéter bassiner que l'anglais était incontournable, qu'il fallait mettre en évidence ses capacités à s'adapter en milieu international, car il était désormais inutile de se croire seuls, qu'il fallait apprendre à travailler avec des personnes différentes, les connaitre, les intégrer et s'intégrer etc etc et voilà qu'aux yeux de tous - ceux là même avec qui les échanges s'intensifient... - nous apparaissons soudain fermé(e)s, borné(e)s, seul(e)s... L'exception "à la française" dans toute sa splendeur ? Peut-être, mais là, cela me semble être un immense coup porté à notre image !
Alors, peut-être que ce sujet est tout de même dans le contexte, mais dans ce cas, ne vous faites pas de souci, nous jouons "à fond" la carte du HORS-SUJET (ah bah, il faut rester incohérents jusqu'au bout). Car mes petits yeux curieux, et mes oreilles indiscrètes ne font que lire et entendre des réflexions sur ce qu'est NE PAS être Français (par exemple : Si tu parles verlan et que tu portes la casquette à l'envers alors tu n'es pas français - on peut même faire plein d'exercices de logique avec ça, mais bon, ce n'est pas le sujet encore une fois !)
Bref, on pourrait sans doute disserter sur le sujet pendant encore longtemps, en explorant toutes les subtilités du HORS-SUJET qui se lie d'amitié avec le HORS-CONTEXTE... Mais si un débat, justifié ou non, n'a pour effets visibles que de stigmatiser des catégories de personnes, raviver de vieilles querelles passées, donner libre cours aux amalgames et autres lapsus révélateurs, en un mot, mettre en péril ce que l'intégration "à la française" a tant bien que mal réussi à faire jusqu'à aujourd'hui, alors mon humble avis est qu'il vaudrait mieux l'éviter...ce débat (je précise que c'est le débat le sujet de la phrase , parce qu'elle est longue est alambiquée la phrase !)
*Ceci est de mémoire de Pachak, le premier billet politico-comique de l'histoire ;-)